La Belle Hélène
La Belle Hélène
L’opéra-bouffe de Jacques Offenbach, La Belle Hélène, est une satire joyeuse et irrévérencieuse de la mythologie grecque.
Acte I : La Promesse de Vénus
À Sparte, la reine Hélène, épouse du roi Ménélas, est troublée par une prophétie : Vénus a promis au beau berger Pâris l'amour de la plus belle femme du monde – c'est-à-dire elle. Pâris arrive déguisé, puis révèle sa véritable identité de prince troyen après avoir gagné des jeux d'esprit.
Pour faciliter la conquête, un oracle truqué par le grand augure Calchas (et arrangé par Vénus) ordonne à Ménélas de partir immédiatement en Crète pour un mois. Hélène et Pâris se retrouvent seuls.
Acte II : La Tentation et le Rêve
Hélène, malgré sa résistance, sent sa vertu faiblir sous la pression du destin. Elle tente de rester fidèle. Elle demande à Calchas de lui accorder un rêve où elle pourrait revoir Pâris sans culpabilité.
Pâris, avec la complicité de Calchas, s'introduit dans les appartements d'Hélène. Les amants se donnent l'illusion d'un doux rêve. Malheureusement, Ménélas revient plus tôt que prévu et les surprend. Il réclame vengeance. Pâris est chassé mais jure de revenir.
Acte III : L'Enlèvement et la Guerre
Après le scandale, Vénus, fâchée, punit toute la Grèce par une épidémie d'infidélité conjugale et de libertinage. Les chefs grecs, dont Agamemnon, sont consternés et, pour rétablir l'ordre, ils exigent de Ménélas qu'il cède Hélène à Pâris, sacrifiant son honneur personnel pour le bien du pays.
Pâris revient, déguisé en envoyé de Vénus, sur une galère. Il est censé emmener Hélène en Cythère pour y faire pénitence. Hélène monte à bord, pensant obéir à la déesse, mais Pâris révèle son identité. Le couple s'enfuit.
Ménélas se lamente, et l'issue est inéluctable : l'enlèvement d'Hélène par Pâris provoque le rassemblement des rois grecs. La Guerre de Troie est déclarée.
L'opéra est célèbre pour son humour, ses chœurs entraînants et la manière dont il dépeint les dieux et les héros comme des personnages futiles et ridicules.
